Au hasard des rues

RC venait tout juste d'arriver à Bellevue et était déjà fort mécontent. Partout où il allait, il ne rencontrait que crainte et panique. Même pas un petit peu de respect dans le tas. Pourtant, mêlé à la crainte et la panique, cela donne cette émotion si particulière que l'illithid aimait à ressentir. Cela dit, il ne pouvait pas non plus trop leur en vouloir. Les pauvres ne devait pas avoir vu d'Illithids depuis bien longtemps (pour lui-même, ça remontait à 50 ans, date à laquelle il avait bêtement cassé son miroir. Le même après-midi, son village fut décimé) et forcément, ils ne comprenaient pas la terreur que la vue d'un illithid devait leur inspirer. Ils ne POUVAIENT pas comprendre. Mais ils comprendraient, bientôt, oui, très bientôt, quand les illithids gouverneraient le monde, ils comprendraient TOUS !

Ceci étant, la priorité de RC était quand même de se trouver une compagne. Parce que la domination universelle par les illithids, c'est bien beau comme programme, mais sans descendance, ça fera pas long feu.

D'où, première étape, le forgeron. Pas pour le forgeron en lui-même, non. Pour les dragons. Eux, ils devraient savoir ce qui est arrivé aux autres illithids...

La cloche du couvent de Bellevue a retentit et sans avoir eut le temps de bougé, vous vous retrouvez face à une demi douzaine de gardes en armes et en armures, ils vous encerclent.

*Ah. Merde.*
"Euh... Bonjour à vous, nobles guerriers. Puis-je vous être utile de quelque façon que ce soit ?"

Le plus haut gradé commence a faire reculer les nouvelles recrues.

"Vous effrayez la population, c'est impolit de votre part, si vous désirez vous déplacer en Bellevue sans soucis portez une capuche où laissez nous vous escorter"

*Une capuche ? Déjà essayé, grand con. Ca marche pas pour les tentacules. Curieusement, ils dépassent quand même. Couillon, hein ?*
"Mais très certainement, noble guerrier. Vous comprendrez" -montre ses tentacules - "que l'option de la capuche voudrait dire également cacher ceci dans ma robe, ce qui serait hautement inconfortable. En vertu de quoi, je m'accomoderait donc de votre présence à mes côtés. De plus, avec vous auprès de moi, je n'aurait plus rien à craindre des voleurs, n'est-ce pas ?"
*Et voilà, il va falloir que j'achète mon déjeuner. Pfff...*

"Je dirais plutôt que ce sont les voleurs qui n'aurons plus rien a craindre de vous" -Il sourit bêtement- "Mais la population non plus"

Il place ses hommes en cercle autour de vous

"Bien allons-y désormais".

*Soit. Tant pis pour les six crétins, la domination universelle passe avant tout.*
"Allons donc chez le forgeron du coin, ce nommé 'Armand' ou je ne sais quoi... Je vous en prie, capitaine, ouvrez la marche."

"Bien, avançons"

*Quel crétin, il ne sais même pas qui est notre forgerons*

Vous arrivez devant la forge des dragons.

*J'ai entendu ça. C'est pas ma faute si votre forgeron est trop minable pour que je me fasse chier à retenir son nom.*

"Ohé, de la forge ! Vous êtes là ? Je voudrais parler au propriétaire des lieux !"

Un silence de mort résulte de votre appel.

Vous vous approchez de la porte, un écriteau est accroché a celle-ci.

*Je me fais chier à lire ? Ou bien...*

"Dites, capitaine, que peut-il bien y avoir de marqué ici ?"

"Ne vous enbêtez pas, il est encore partit dans la forêt avec son fils. Il ne devrait pas tarder"

*Il, m'ennuis ce type*

*Si je t'ennuie, casse-toi, crétin*
"Eh bien, je suppose qu'il n'y a plus qu'à attendre. Lesquel d'entre vous savent jouer au perudo ?"

*Le Perudo, c'est quoi ce jeu?*

"Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler"

Les autres soldats font mine de ne pas comprendre.

"Oulà, déjà du monde! On ne peux même pas aller ce ballader que c'est déjà la queue à la porte"

Le forgeron viens juste d'arriver devant vous, il retire son écriteau et ouvre la porte d'un mouvement de poignet.

"Entrez, le temps de me changer et j'arrive."

(Tu sais où tu doit posté , dans la forge)

*C'est bien ce que je pensait, tous des ploucs dans le coin*

"Eh bien, soldats, je crois que je n'ai plus besoin de vous pour l'instant. Au plaisir de vous revoir"

*Plaisir, mes tentacules, ouais !*

RC rentre dans la forge.

(Devine quoi ? Maintenant, TU dois ouvrir un nouveau sujet intitulé "dans la forge" - ou un truc comme ça - et faire le descriptif de l'intérieur de la forge. Sinon, je ne peux y rentrer !)

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De retour dans les rues de Bellevue, RC attend.

*Ils sont dans le coin, non ? Ah ! Les voila...*

"Excusez-moi, capitaine ? Pourriez-vous m'indiquer le plus proche couvent des environs ?"

"Regardez plutôt sur votre droite, vous ête dans la seule partie de la ville qui n'as jamais changer depuis sa création."

Rc se tourne vers la droite et regarde.

Entre les deux propriétés de la sortie de Bellevue, à bonne distance, une batisse à l'allure de forteresse se dresse, une femme habillée d'une longue robe en lin blanc s'y dirige à pas lent.

RC suit la femme.

Vous arrivez aux portes du couvent, La novice viens de rentrer et une autre est sur le haut des portes, elle vous a fermée les portes sous votre nez.

"Euh... Excusez-moi ? Pourriez-vous m'ouvrir ? Je cherche asile pour la nuit... Je viens de la part de" *C'était quoi son nom déjà ?* "Arnaud."

Elle ouvre le porte timidement

*Matriarche, nous avons un visiteur incongrue qui semble venir de la part d'Arnaud, veillez venir au plus vite*

RC pénètre dans le couvent en se demandant si tout le monde est télépathe, dans le coin...

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De retour dans les rues de Bellevue, RC décide d'attendre un peu, se baladant au hasard des rues, que ses amis les gardes l'interpellent...